Capable de produire des types sélectionnés de convertisseurs particulièrement à peu de frais. En conséquence, il sera encore plus intéressant économiquement parlant pour les clients de renoncer à des développements propres et à utiliser des modules finis certifiés. La nouvelle usine a fait l’objet d’un investissement de 3 millions US$.
Dès 2013, près de 15 millions de convertisseurs doivent être produits sur une surface d’à peine 1.500 m². Une augmentation de 40 à 50% est prévue pour l’année suivante. La tendance à utiliser des modules finis s’explique par les efforts toujours plus importants que requièrent la certification. Jusqu’ici les coûts très élevés ne parlaient pas en cette faveur, surtout pour de grosses quantités de pièces.
RECOM veut réagir à l’inverse en produisant une sélection de produits à succès en grandes séries de 100.000 pièces et plus. Pour les modules disponibles en tant que « E-version », RECOM mise exclusivement sur des effets de rationalisation de la production de masse, car les convertisseurs de 25 à 30 % moins chers sont soumis aux mêmes tests détaillés du système d’assurance qualité que les modules produits de façon traditionnelle. L’objectif final que vise RECOM dans la nouvelle usine est de produire le convertisseur de façon 100% automatique.
Des problèmes apparemment insolubles lors de l’enroulement de petits transformateurs de puissance toroïdale représentaient jusqu’ici le seul obstacle. Les ingénieurs RECOM, en étroite collaboration avec un constructeur de machines, ont désormais réussi à concevoir une machine spéciale capable d’enrouler automatiquement même les noyaux ronds les plus petits dont le diamètre de trou correspond à 2,5 mm. L’opération d’enroulement est de 5 à 10 fois plus rapide qu’à la main et garantit un niveau élevé de qualité constante.