L’activité continue sa progression, mais très en-deçà (environ – 50%) de la réalité des commandes. Les entreprises voient leurs stocks de produits non finis (donc non facturés) augmenter alors que les prix et les délais de livraison des composants ne cessent de croître.
Les clients refusant de croire à la réalité de cette pénurie restent encore trop nombreux, créant ainsi un climat propre aux conflits stériles mais qui pèsent sur la confiance. Cette situation, qui pèse sur le BFR risque de mettre en sérieuse difficulté l’ensemble du secteur, comme de nombreux secteurs clients – y compris des secteurs stratégiques.
Le second semestre fait apparaître une augmentation significative du nombre d’entreprises en risque financier élevé, lié principalement à la prise en compte des résultats 2009. La note de solvabilité est en légère baisse (- 0.1) alors que celle de l’ensemble des activités France accuse un retrait de 0.5 point. Elle reste néanmoins au-dessus des autres segments.