En tous les cas au moment où j’écris cet édito, et beaucoup moins sans doute lorsque vous le lirez. En effet, le premier janvier 2016, les syndicats professionnels ACSIEL, GFIE et SIMTEC dans leur ordre alphabétique ne feront plus qu’un : « ACSIEL Alliance Electronique », toujours sous la bannière de notre Fédération, la FIEEC, la deuxième en France après celle de la mécanique.
Si le processus de regroupement se déroule comme prévu, les assemblées générales devant se tenir le 30 octobre prochain, ce nouveau Syndicat représentera 160 adhérents, pour un chiffre d’affaires de 9 milliards d’euros et 120.000 emplois. Dans le domaine de l’électronique et du numérique, les activités des adhérents couvriront la recherche, l’innovation, la conception, la production, la commercialisation et les services pour : les composants actifs, les composants passifs, les composants d’interconnexion (dont le circuit imprimé), les composants électromécaniques, les systèmes et modules électroniques, l’identité numérique (dont la carte à puce), les équipements de tests et de mesures électriques, électroniques et numériques (Instrumentations, testeurs de cartes, analyseurs, générateurs de signaux, enregistreurs...), les équipements les outillages les matériaux et les produits pour la fabrication des circuits imprimés et pour l’assemblage et le brasage des composants.
J’ai bien essayé de synthétiser, mais on aura compris que les activités des membres « d’ACSIEL 2.0 », grands groupes, ETI, PME et TPE couvrent une très grande partie de la « supply chain ».
Pourquoi ce regroupement ? Par pragmatisme et parce qu’il est logique ; il aurait même pu avoir lieu plus tôt. Logique et pragmatique, car le mouvement général, depuis un bon moment, est aux regroupements, en tous les cas au niveau des entreprises. Cela n’a plus beaucoup de sens d’avoir une kyrielle de syndicats professionnels alors qu’ils travaillent tous sur les mêmes sujets d’une même « supply chain ».
Logique et pragmatique, car si on veut que nos métiers de l’électronique et du numérique gagnent en visibilité, il est préférable que la structure qui les représente ait du poids, soit représentative. Cela gagne en crédibilité et en lisibilité vis-à-vis des entreprises et des interlocuteurs institutionnels et politiques. Logique et pragmatique car cela offre la possibilité de mutualiser les actions et sans doute permettra d’être plus efficace. Une petite page de notre histoire industrielle se tourne, mais la nouvelle ne peut être qu’enthousiasmante pour contribuer à bâtir notre futur. Le monde est comme cela, il change et il faut s’adapter.
Indice GFIE = 136,34
Variation / juin = -23,82 %
Indice de confiance (/10) = 5,31
Book bill = 0,89
Commentaire : -23,82% pour l’indice France et –28,81% pour l’indice global par rapport au mois de juin, comme on dit « çà pique » et il faut remonter à 2011 pour observer un tassement de cette ampleur. C’est vrai qu’en période de vacances, il ne faut pas s’attendre à des indices flamboyants. Ceci dit, nous sommes quand même en deçà des indices de juillet-août de 2012, 2013 et 2014 pour les plus récents. En fait, tous les indices de ce juillet-août sont au plus bas par rapport aux 3 dernières années. Même l’indice de confiance, bien qu’il soit encore « haut » à 5,31 est le plus faible de 2015.
Président : Pierre-Jean ALBRIEUX
Vice Présidents : Bernard BISMUTH ; Stéphane DUPOUX
Trésorier : Alain MADRANGE
Délégué Général : Jean-Pierre VELLY
GFIE : info@gfie.fr
http://www.gfie.fr , http://www.lignevirtuelle.com