« Je tiens à saluer cette initiative qui va dans le bon sens, dans un contexte très difficile pour la filière européenne des lanceurs spatiaux qui doit relever un formidable défi de compétitivité face à la réduction des budgets militaires et une concurrence nouvelle aiguillonnée par l’américain SpaceX.
Pour continuer à faire la course en tête, pour maintenir notre souveraineté d’accès à l’espace, nous devons nous réformer, au-delà du simple règlement des questions techniques qui font débat autour d’Ariane 6. Pour nous maintenir, nous devons nous réinventer en mettant en place une nouvelle organisation industrielle, mieux intégrée, plus efficace, entre les différents opérateurs ».
La mise en commun des activités de lanceurs d’Airbus et de Safran va permettre de consolider la filière, mais il faudra aller plus loin dans les semaines qui viennent, notamment en ouvrant cette entité aux autres opérateurs de la filière, car celle-ci a besoin d’une plus grande intégration de ses acteurs, de la conception à la commercialisation. Cette nouvelle entité, plus forte, devra se préparer à la révolution en cours des satellites tout électriques qui fait l’objet d’un des 34 plans de la Nouvelle France Industrielle.