Une nouvelle étude de Siemens Financial Services (SFS) modélise l’impact financier que les stratégies d’optimisation énergétique pourraient apporter à la communauté manufacturière mondiale.
Les solutions de finance intelligente peuvent permettre des investissements qui offrent des résultats d’optimisation énergétique prédéfinis et qui garantissent la réduction des coûts d’exploitation, sans avoir à investir de capital en amont.
Siemens Financial Services (SFS) a publié une nouvelle étude qui estime les économies que la mise en œuvre de l’optimisation énergétique pourrait apporter aux fabricants en Chine (115,2 milliards de dollars), en Europe (40,3 milliards de dollars), aux États-Unis (26,2 milliards de dollars) et en Inde (22,6 milliards de dollars), sur une période de cinq ans. Alors que la facture énergétique de la France approche les 70 milliards d’euros, agir efficacement contre le réchauffement climatique constitue une chance à saisir pour améliorer la compétitivité de l’industrie manufacturière.
Le document d’une série de réflexions, « Le financement de la décarbonation : l’industrie manufacturière », examine les nombreuses pressions actionnariales, environnementales et réglementaires auxquelles sont confrontés les fabricants pour réduire leurs émissions de carbone, améliorer leur efficacité énergétique et réduire leurs coûts d’exploitation. Alors que le climat économique actuel a suscité une plus grande prudence quant aux dépenses en capital, l’étude explore la façon dont l’investissement dans les résultats, via des solutions de finance intelligente, peut rendre l’investissement durable et abordable.
En collaboration avec des fournisseurs et des financiers spécialisés qui se concentrent sur l’obtention de résultats, l’étude révèle que les fabricants abordent l’optimisation énergétique via deux stratégies clés :
1. Une stratégie d’optimisation holistique qui aide à pérenniser l’approvisionnement énergétique, à réduire les coûts de consommation, à diminuer l’exposition à des hausses de coûts imprévisibles, à favoriser la réduction des émissions de carbone, à créer de nouvelles sources de revenus et à générer des avantages financiers à court terme.
2. Des étapes d’investissement incrémentielles où les phases types incluent : chaleur et électricité combinées ; variateurs de vitesse à faible consommation d’énergie ; valorisation énergétique des lignes de production ; filtration membranaire, traitement anaérobie des déchets ; appareillages de transmission efficace ; virtualisation du double numérique ; et technologies de construction économes en énergie.
Pour les projets à grande échelle, des accords connus sous le nom d’optimisation énergétique en tant que service généralement fournis par des financiers privés spécialisés peuvent fournir un financement neutre pour le budget. À plus petite échelle, des accords de financement intelligent (généralement basés sur des structures de financement d’actifs où les paiements sont répartis sur toute la durée de vie de l’actif sous forme de mensualités) aident les organisations à acquérir des solutions écoénergétiques sans avoir à déployer de capital bloqué ou à surcharger leurs facilités bancaires. Ils peuvent souvent permettre d’acquérir des solutions de spécifications plus élevées qui offrent plus rapidement des avantages plus importants en matière d’optimisation énergétique une plus grande contribution à l’avantage concurrentiel global.
Thierry Fautré, Président de Siemens Financial Services, France : « Des solutions de financement intelligent et de nouveaux modèles commerciaux peuvent permettre aux fabricants de réaliser des économies de coûts et d’énergie, sans mettre leur capital en danger. Les fabricants n’ont qu’à se demander quelle solution énergétique correspond le mieux à leurs objectifs. »