Des grandes réussites sont signalées par 49 % des sondés, tandis que 53 % sont en passe d’atteindre leurs objectifs d’ici deux ans. L’efficacité opérationnelle, la souplesse de fabrication et les analyses avancées sont sur le point de pousser des avantages pour la clientèle. Des obstacles majeurs à la mise en oeuvre englobent les défis culturels et technologiques ainsi que le modèle d’entreprise.
Molex, leader mondial de l’électronique et entreprise innovante en matière de connectivité, a annoncé aujourd’hui les résultats d’une enquête mondiale auprès des intervenants du secteur manufacturier de l’industrie 4.0 qui favorisent des avancées dans la robotique, les machines et les dispositifs complexes ou les systèmes de commande. Les résultats témoignent de progrès constants dans la prise d’initiatives relatives à l’industrie 4.0 dans l’ensemble de l’écosystème de l’automatisation industrielle, notamment l’automatisation intelligente, la connectivité et les analyses qui ajoutent de l’efficacité et de l’intelligence tout au long du cycle de fabrication.
« C’est gratifiant d’observer les progrès largement répandus de l’industrie 4.0, alors que la quatrième révolution industrielle joue un rôle essentiel dans la réalisation des promesses de la fabrication numérique », a affirmé John Newkirk, vice-président et directeur général des solutions industrielles chez Molex. « Pour réussir, il faut une approche pragmatique, un alignement organisationnel et des solutions de connectivité sûres qui favorisent l’efficacité opérationnelle tout en renforçant la souplesse de fabrication et la réduction des coûts. »
En juin 2021, Molex a demandé à une société de recherche tierce, Dimensional Research, de réaliser une enquête sur l’état de l’industrie 4.0 (The State of Industry 4.0 Survey). À cet effet, 216 participants qualifiés occupant diverses fonctions (recherche et développement, ingénierie, production, stratégie, innovation et gestion de la chaîne logistique) ont été interrogés. L’objectif principal de la recherche était d’obtenir des données sur les expériences et les opinions concernant l’industrie 4.0 dans la vie réelle. Globalement, les répondants à l’enquête ont confirmé une croissance continue ainsi que des avantages potentiels pour la clientèle et attendaient des résultats opérationnels issus de l’Internet des objets industriel et de la fabrication intelligente.
Les principaux constats figurent ci-après :
Parmi les sondés, 51 % ont indiqué avoir défini des priorités commerciales précises au regard de l’industrie 4.0 avec le parrainage de la haute direction, 49 % ont déjà réussi tandis que 21 % en sont toujours à la phase d’investissement.
Plus de la moitié des répondants prévoient de remplir leurs objectifs en matière d’industrie 4.0 d’ici deux ans, tandis qu’un tiers pense que cela prendra trois à cinq ans pour franchir cette étape importante.
Selon 58 % des personnes interrogées, les investissements pour la transformation numérique ont accéléré les initiatives concernant l’industrie 4.0.
D’après 44 % des sondés, les problèmes organisationnels et d’acceptation culturelle sont les plus difficiles à surmonter.
Selon l’enquête, les résultats opérationnels ayant le plus d’effets englobent la capacité à construire de meilleurs produits (69 %), à réduire les coûts globaux de fabrication (58 %), à accroître les revenus (53 %), à offrir des produits à prix réduits (35 %) et à diminuer le temps de mise sur le marché de nouvelles solutions (35 %). Pour les constructeurs de machines, les fabricants de robots et les intégrateurs de systèmes, la possibilité d’étendre l’automatisation et l’intelligence en atelier est censée favoriser des gains considérables pour les clients.
Parmi les avantages les plus anticipés pour la clientèle, on trouve l’efficacité accrue des robots, des machines et d’autres biens manufacturiers (58 %), une plus grande flexibilité des chaînes de production (50 %), l’utilisation d’analyses avancées ou de jumeaux numériques pour autooptimiser les opérations (50 %), la conception virtuelle et la simulation de nouvelles installations de production avant d’engager des dépenses de capitaux (42 %), une productivité de main-d’oeuvre élevée (41 %) et un accès non bloqué à des données en temps réel dans l’ensemble des installations (26 %). Globalement, une majorité importante des répondants à l’enquête (87 %) sont enthousiastes en ce qui concerne la capacité à transformer de l’industrie 4.0 au cours de la prochaine décennie.
Parmi les capacités qui sont considérées comme présentant le plus d’avantages pour les initiatives de leurs entreprises en faveur de l’industrie 4.0, les répondants ont cité les machines intégrant une grande intelligence pour commander leurs propres processus tout en interagissant de manière externe (53 %), un accès à distance à toutes les chaînes et machines de production (47 %) et des solutions polyvalentes de connectivité dotées d’Internet (40 %).
Malgré un optimisme immense pour la quatrième révolution industrielle, des obstacles persistants en matière de culture, de modèle d’entreprise et de technologie mettent en échec la mise en oeuvre. Près de la moitié des sondés ont mis en évidence des problèmes liés au leadership qui ne plaide pas en faveur du changement, ce qui ne permet pas de tirer pleinement parti des investissements. Parmi les autres problèmes culturels qui entravent la réussite, on trouve la difficulté à trouver du personnel ayant des compétences en données et en analyse (35 %), des structures organisationnelles qui limitent le partage d’informations et de systèmes (32 %), des projets pilotes sous-financés et qui manquent de personnel (30 %) et le manque d’expertise en technologies connectées (28 %).
La plupart des répondants sont également confrontés à des difficultés importantes en matière de modèle d’entreprise, qui sont favorisées par un certain nombre d’exigences complexes et coûteuses, comme des décisions de financement difficiles (45 %), des investissements à payer d’avance qui compliquent le rendement du capital investi (42 %) et le manque de clarté sur les cas d’usage qui offrent le plus d’avantages (40 %). Une longue liste de barrières technologiques existe, comme les infrastructures de réseau ayant des technologies de l’information et des technologies opérationnelles distinctes (43 %), des protocoles de communication restrictifs (39 %), un accès à distance limité (36 %), des solutions d’infrastructure et de données en nuage non alignées avec les besoins de fabrication (34 %) et des capacités de sécurité inadéquates (32 %). Au bout du compte, 85 % des participants à l’enquête sont tout à fait d’accord avec le fait qu’il est essentiel que le leadership change sa façon de penser pour que les initiatives en faveur de l’industrie 4.0 puissent porter leurs fruits.