88 % des répondants français ont accéléré leur passage au Cloud et leur adoption de projets de transformation numérique.
Pour 45% des entreprises françaises interrogées, la responsabilité de la mise en œuvre du SASE incombe à l’équipe informatique.
66 % des répondants français pensent que les risques en termes de sécurité sont plus élevés lorsque les employés travaillent à domicile.
Selon une étude mondiale réalisée à la demande de Versa Networks, le confinement imposé par la pandémie a fait grimper en flèche l’adoption du SASE (Secure Access Service Edge) par les entreprises. 34 % d’entre elles disent avoir déployé la technologie SASE l’année dernière, et 30 % prévoient de le faire au cours des six à douze prochains mois. Cependant, malgré cette adoption rapide de la technologie SASE, la majorité (69 %) des professionnels de l’informatique et de la sécurité ne savent toujours pas ce qu’elle signifie vraiment.
Menée par Sapio Research auprès de 500 décideurs en sécurité et en informatique travaillant au sein de grandes et moyennes entreprises aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et en Allemagne, l’étude révèle que 84 % des entreprises ont accéléré leur transformation numérique et leur migration vers le Cloud durant la pandémie. Près de la moitié (44 %) pensent en outre que leurs employés poursuivront le télétravail, à temps plein ou partiel, après la levée des restrictions liées à la pandémie.
Les enseignements tirés de la pandémie ont favorisé l’adoption du SASE, une technologie conçue pour offrir une sécurité transparente, ainsi qu’une connectivité fiable et performante, sur les réseaux Cloud, hybrides et locaux. Les résultats de l’enquête montrent que les équipes chargées de l’informatique et de la sécurité ont reçu de nombreuses doléances de la part des employés. Plus d’un tiers (36 %) d’entre eux se sont plaints de pertes de connexion lors de l’utilisation d’applications gourmandes en bande passante telles que la vidéoconférence, et d’autres ont souffert du manque d’assistance technique en temps réel (31 %). Une multitude de problèmes de sécurité se sont posés, notamment l’incapacité à appliquer des politiques de sécurité à l’ensemble des télétravailleurs (37 %) ou à détecter les nouvelles menaces qui pèsent sur les utilisateurs (34 %).
Pour pallier l’inefficacité des politiques de sécurité et la connectivité défaillante, les entreprises se tournent vers le SASE, près de 9 sur 10 (soit 87 %) ayant revu leur stratégie de connectivité à distance depuis un an. Parmi les méthodes de connexion privilégiées, le SASE devance les VPN, 34 % des entreprises ayant déployé la technologie SASE, et 23 % des VPN.
Cependant, malgré sa popularité, le SASE reste mal compris par la majorité des professionnels de l’informatique et de la sécurité. À peine 31 % des personnes interrogées ont reconnu la bonne définition du SASE, à savoir « la convergence des services de réseau et de sécurité (CASB, FWaaS, Zero Trust, etc.) en un seul modèle de services Cloud natifs ». Malgré cette confusion, le principal motif d’adoption du SASE est clair : améliorer la sécurité des appareils et des applications utilisés par les télétravailleurs, selon 43 % des personnes interrogées. Arrivent ensuite la volonté de donner la priorité aux performances et à la fourniture d’applications stratégiques dans le Cloud (31 %) et la nécessité de prendre en charge davantage de télétravailleurs (31 %).
L’étude met en avant d’autres résultats intéressants, notamment :
Lorsqu’elles adoptent le SASE, neuf entreprises sur dix placent la sécurité avant la visibilité et le contrôle, la bande passante et la connectivité, ou l’expérience des utilisateurs.
Si la sécurité constitue le principal critère d’adoption du SASE, trois entreprises sur cinq estiment que la responsabilité de sa mise en œuvre incombe à l’équipe informatique.
Le département informatique est le plus susceptible de déplorer le manque de fiabilité de la connectivité, loin devant tous les autres services (49 %).
Selon 36 % des personnes interrogées, les applications de vidéoconférence et de collaboration sont celles qui ont posé le plus de difficultés en termes de prévisibilité des performances et de fiabilité.
D’après Michael Wood, directeur du marketing chez Versa Networks : « L’enquête donne une image claire des pressions et des défis auxquels les équipes chargées de l’informatique et de la sécurité ont dû faire face durant la pandémie. Si l’enquête montre qu’il reste encore du chemin à parcourir avant que les professionnels de l’informatique et de la sécurité ne comprennent la véritable signification du SASE, la nécessité de résoudre les problèmes de sécurité et de connectivité à distance a conduit les entreprises à délaisser les anciennes technologies VPN, criblées de failles de sécurité, au profit du SASE, un modèle qui leur permet de mieux appréhender l’avenir. Si le SASE s’est révélé très utile pendant le confinement, il constituera également un atout majeur lors du retour au bureau des employés et du passage à un mode de travail hybride. »
“L’organisation mondiale du travail a été bouleversée. Les entreprises qui ont été prises au dépourvu par le télétravail au début du confinement investissent désormais dans des solutions à long terme permettant de travailler à distance de manière performante et sécurisée. Doté d’un haut niveau de flexibilité et d’évolutivité, le modèle SASE est idéal pour répondre à ce besoin. En France, nous avons une demande croissante des services SASE (RFx) dopé par le besoin de déployer SDWAN” complète Hector Avalos, responsable EMEA chez Versa Networks.
L’enquête mondiale a été menée auprès de 501 décideurs en matière de sécurité informatique et de réseaux informatiques aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne et en France. Les entretiens ont été réalisés en ligne par le cabinet Sapio Research en mai 2021 via un e-mail d’invitation et une enquête en ligne.