Geoff Bennett, Directeur Marketing d’Infinera**, nous fait part de ses commentaires et explique pourquoi la situation n’est pas si catastrophique :
« Ce qui est intéressant dans cette étude, c’est qu’elle met en avant les différences entre la bulle internet fin dès années 90 et l’essor d’aujourd’hui. Auparavant, il s’agissait plutôt d’une forte offre pour peu de demande, avec des fournisseurs de services qui se précipitaient à augmenter leur capacité dans l’espoir de voir paraître une ‘killer application’. Aujourd’hui, c’est complètement l’inverse. De nouveaux services tels que la télévision haute définition et les jeux multi joueurs en ligne se déploient et le défi est de garantir qu’il y est assez de capacité pour les soutenir, au prix juste. »
Plusieurs opérateurs historiques ont parlé de ces services, mais ils ont le souci supplémentaire de supporter des utilisateurs haut débit qui se trouvent en dehors des zones à haute densité comme les grandes villes. Cela ne veut pas dire qu’Internet va s’essouffler mais plutôt qu’une infrastructure réseau alternative est en train d’être créée par une nouvelle génération d’opérateurs. Ceux-ci font appel à de nouvelles technologies, comme la transmission optique numérique, pour accroître leurs capacités et supporter l’augmentation du trafic.
Ainsi, plutôt que d’indiquer un imminent effondrement d’internet, les études comme celles-ci accentuent la pression à laquelle les opérateurs conventionnels font face pour livrer la bonne quantité de bande passante dans les bons délais et au juste prix. Heureusement, il existe des solutions viables à ce problème et celles-ci sont en train de gagner en popularité. »