Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, annonce que l’ensemble des partenaires du programme de recherche et développement Nano2012 [1] ont signé la convention cadre précisant les objectifs du programme, ainsi que les engagements réciproques de chacun des partenaires.
Le programme Nano2012 vise à développer l’avance technologique et la compétitivité du site de Crolles, Grenoble dans le nouveau contexte mondial de l’industrie du semi-conducteur afin de conforter sa position de leader mondial dans le développement des technologies dérivées pour systèmes sur puce, en coopération avec l’alliance technologique mise en place à Fishkill aux Etats-Unis.
Ce programme représente des dépenses de R&D de 2,3 milliards d’euros sur une durée de cinq ans. Il est soutenu par l’Etat et les collectivités territoriales à hauteur de 457 millions d’euros, dont 340 millions d’euros pour STMicroelectronics, chef de file du projet. L’aide publique, autorisée par la Commission européenne le 28 janvier 2009, bénéficiera également au Laboratoire d’Électronique et de Technologies de l’Information du Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA-LETI), ainsi qu’à de nombreux autres organismes de recherche et acteurs industriels.
Au-delà de l’avance technologique que ce programme confèrera à l’ensemble de la filière de la nanoélectronique, au cœur du pôle de compétitivité Minalogic, le programme aura des retombées économiques importantes, notamment par la création d’emplois directs supplémentaires chez les partenaires et d’emplois indirects et induits dans l’ensemble du tissu économique régional.
Le programme Nano2012 fait suite au programme Crolles II, qui représente le plus gros investissement industriel privé réalisé au cours des dix dernières années et qui a entraîné des dépenses de R&D de 1,5 milliards d’euros entre 2002 et 2007. Au total, l’impact du site de Crolles sur l’emploi a été estimé en 2007 à plus de 26 000 emplois directs, indirects et induits.
Christine LAGARDE se rendra sur le site de Crolles prochainement pour officialiser le lancement de ce nouveau programme.
[1] La convention cadre associe l’Etat, le conseil régional de Rhône-Alpes, le conseil général de l’Isère, la communauté de communes du Pays du Grésivaudan, la communauté d’agglomération grenobloise, la ville de Grenoble, la société STMicroelectronics et certaines de ses filiales, ainsi que le commissariat à l’énergie atomique.