Les avantages de cette technologie ne sont plus à prouver pour le prototypage rapide et cette technologie est massivement adoptée par les sociétés innovantes. Phénomène de geek ? Non ! Sculpteo publie le guide qui démontre la pertinence de l’impression 3D bien au-delà de la fabrication à l’unité.
Sculpteo a mené une étude comparative permettant aux professionnels de choisir au mieux entre moulage en injection plastique et impression 3D. Cette étude démontre l’efficacité de l’impression 3D et sa suprématie notamment dans la réalisation de petites séries. Pour Clément Moreau, DG et cofondateur de Sculpteo, “les services d’impression 3D en ligne de Sculpteo permettent l’accès à une méthode de production pour les petites séries réellement compétitive. Plus qu’un moyen de prototypage, ou de fabrication à la demande, l’impression 3D comme véritable moyen de production prend tout son sens avec la puissance d’un service en ligne”.
A travers cette étude, Sulpteo a donc cherché à déterminer l’intérêt qu’il pouvait y avoir à produire en impression 3D par rapport à l’injection plastique. Après s’être penché sur plusieurs aspects qualitatifs tels que l’élasticité, la résistance et l’aspect des finitions, l’étude comparative s’est concentrée sur des critères quantitatifs.
Pour cela, Sculpteo s’est intéressé aux différents facteurs pouvant affecter le prix unitaire de production :
nombre d’unités produites
volume de l’objet produit
complexité du design de l’objet produit
L’étude confirme que le point d’équilibre entre impression 3D et moulage plastique se situe à plusieurs centaines d’unités produites. Par exemple, un boîtier de télécommande démarre à presque 450€ pour moins de cent unités chez le fabricant par injection Quickparts, alors qu’elle se situera autour de 30€ chez Sculpteo, et ce n’est qu’à partir de 502 pièces que les prix de l’injection deviennent plus intéressants que ceux de l’impression 3D.
Par ailleurs, il est plus rentable d’imprimer en 3D des pièces de relativement petite taille, le volume de la pièce étant un facteur important dans le prix de l’impression 3D. En effet, pour un objet de 2.5x2.5x2.5 cm le point d’équilibre se situe à 1410 pièces, tandis que pour un objet de 5x5x5 cm il sera à 440 pièces, et pour un objet de 20x20x20 cm à 33 pièces.
Enfin, cette étude démontre que plus l’objet est complexe (évidage, trous, formes atypiques), plus l’impression 3D est le moyen idéal de production.
En définitive, il apparaît que si l’impression 3D ne vise pas (dès aujourd’hui) à se substituer au moulage par injection plastique, cette technologie est bien complémentaire. La fabrication additive est donc prometteuse, à condition que l’on connaisse et maîtrise parfaitement ses contraintes aussi bien que ses avantages.