Electronique Mag - Le journal de l'électronique.
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Flux RSS . Il n’y a aucune raison pour que la fabrication électronique reste à l’écart de la crise. Le chiffre d’affaire continue sa décrue (4.71% depuis le début de l’année soit l’équivalent de 140 millions d’euros) alors que la capacité de production reste stable. Mais le moral passe sous la barre des cinq points, révélant surtout l’attentisme des clients. L’agonie des derniers poids lourds depuis longtemps étrangers à la réalité du marché, synonyme du massacre de plusieurs centaines d’emplois et de la perte de compétences uniques masque la combativité de la grande majorité des PME du secteur.
Les commentaires des adhérents (extraits) :
Ralentissement confirmé de l’activité. Absence de prévisions chez les clients.
Risque élevé de chute brutale de l’activité, problème de solvabilité de certains clients.
Quelques clients donnent des signes de ralentissement et voient leur notation baisser chez les assureurs crédits.
Situation économique bien difficile à comprendre. Les délocalisations continuent de pourrir le marché, tuer nos emplois et notre savoir-faire. Quand aura-t-on une vue à plus long terme ?
Certains sous-traitants n’hésitent plus à casser les prix pour obtenir des affaires.
Les clients expriment des besoins pour 2009, quasiment rient pour le 4ème trimestre.
Bons contacts en cours, mais la morosité ambiante implique de rester vigilant.
Bonnes entrées de commandes et activité soutenue.
Le CA est encore conforme au prévisionnel. La progression est +18% par rapport à 2007. Toutefois les entrées de commandes faiblissent pour la fin d’année. Il faut maintenant préparer un investissement commercial important pour 2009.
le point de vue du SNESE :
Il n’y a aucune raison pour que la fabrication électronique reste à l’écart de la crise. Le chiffre d’affaire continue sa décrue (4.71% depuis le début de l’année soit l’équivalent de 140 millions d’euros) alors que la capacité de production reste stable. Mais le moral passe sous la barre des cinq points, révélant surtout l’attentisme des clients. L’agonie des derniers poids lourds depuis longtemps étrangers à la réalité du marché, synonyme du massacre de plusieurs centaines d’emplois et de la perte de compétences uniques masque la combativité de la grande majorité des PME du secteur.
