Le point de vue du SNESE :
L’environnement n’est fait que d’incertitudes : clients trop frileux mais exigeant des achats d’anticipation sans assumer leur part de risque, marché des composants de plus en plus volatile. Le signe le plus inquiétant est le processus de réduction des effectifs (-5.12% sur l’année, soit 1 000 emplois environ) qui entame le capital compétences de la profession.
Ces éléments exogènes peuvent mettre à mal les efforts faits ces dernières années par les fabricants d’électronique et services associés pour améliorer leurs performances, dans le domaine financier notamment. C’est ce que révèle l’analyse confiée à Codinf (spécialiste du risque client par secteur professionnel). Ainsi la note de solvabilité est de 6.3/10 alors qu’elle est de 5.8 pour l’ensemble de l’industrie (à comparer à la note de 5.4 attribuée au secteur électrique-électronique-informatique). Le risque de défaillance fatale à 5 ans (redressement judiciaire ou liquidation judiciaire) a été réduit de 26% à 21% pour les entreprises les plus fragiles (entreprises dont la note de solvabilité est la plus basse), ce risque étant stable pour les autres.
Cette stabilité du risque n’a pas empêché les assureurs crédits (qui par ailleurs se défendent de pratiquer une politique sectorielle) de réduire leurs encours auprès d’une entreprise de sous-traitance électronique sur deux (55%) et de les résilier pour 17% d’entre elles ! (enquête SNESE avril 2009).
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