Electronique Mag - Le journal de l'électronique.
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Ce chiffre est issu de la nouvelle étude OnePoll pour reichelt elektronik qui s’attache à dresser un état de l’art de la numérisation des petites entreprises en France.
La numérisation a été une étape importante, mais nécessaire pour les petites entreprises ces dernières années. Si aujourd’hui, 46% des décideurs IT travaillant des petites entreprises (<50 salariés) estiment que leur entreprise est avancée, voire très avancée dans leur processus de numérisation, 35% pensent au contraire être en bonne place en termes de numérisation. Toutefois, tous s’accordent à dire que la numérisation est importante pour la viabilité de leur entreprise dans le futur (84%).
En adoptant une approche pragmatique, elles dressent un premier bilan positif des effets de la numérisation de leur processus et de leurs équipements. Ainsi, 74% des décideurs IT sont satisfaits de la vitesse à laquelle leur entreprise met en place des projets numériques et 83 % pensent même que la numérisation leur a permis de rester compétitifs.
Parmi les principaux avantages de cette transformation, 60% mettent en avant le gain de visibilité pour leur entreprise, 54% des process plus efficaces. Pour autant, la majorité (79%) estime avoir pu gagner de nouveaux clients ou de nouvelles commandes suite à leur digitalisation.
De manière générale, les entreprises estiment que la demande/le comportement des clients a changé à la suite de la numérisation de leurs processus (68 %). Ces derniers sont désormais en attente d’une réponse plus rapide suite à leur demande (63%), ils attendent également des conseils et des informations plus complètes sur les produits et s’attendent à des délais de livraison plus courts / à une prestation de services plus rapide (50%).
Les investissements se concentrent sur la digitalisation de leur moyen de communication. Les outils de communication interne tels que Teams arrivent en tête directement en répercussion à la crise et à la montée du télétravail (à 43%). La communication externe arrive en deuxième source d’investissement (à 41%). Ces investissements orientés business sont suivis par des investissements des processus tels que le stockage cloud (41%) et la comptabilité numérique et gestion des factures (39%).
Pour les petites entreprises qui ont encore la possibilité d’investir dans la numérisation, la priorité serait donnée à la numérisation des fiches de paie (à 18%). Enfin arrivent à égalité la gestion numérique des commandes ainsi que des solutions de téléphonie intelligentes telles que les solutions de communications unifiées à 16%.
Ainsi, les décideurs IT travaillant dans les petites entreprises estiment qu’il faudrait dépenser 7 000 euros par an pour continuer à investir dans la numérisation de leur système ou dans des équipements permettant la numérisation.
Face à cette course à la numérisation, les petites entreprises se sentent désavantagées face aux PMEs et Grandes Entreprises. Les challenges sont nombreux notamment lorsqu’il s’agit de trouver les bonnes solutions calibrées à leur taille. En effet, 56% des décideurs IT estiment que l’offre existante sur le marché est trop onéreuse et même qu’elle n’est désignée que pour les Grandes Entreprises (à 35%). Néanmoins, le problème est aussi interne puisque les petites entreprises manquent aussi de personnes compétentes pour mener ces projets de transformation (à 76%) ce qui explique encore leur retard.
« Nous constatons que les petites entreprises adoptent la numérisation pour diverses raisons, en utilisant différents outils de numérisation en fonction de ce qui fonctionne le mieux pour elles. La numérisation est un processus continu, donc au fur et à mesure que les entreprises et les processus changent et se développent, il est logique et/ou nécessaire de s’adapter continuellement et d’augmenter progressivement le niveau de numérisation » commente Ulf Timmermann, CEO de reichelt elektronik.
A propos de l’étude : L’enquête a été réalisée en mars 2023 par l’institut de sondage international OnePoll. 250 décideurs IT dans les entreprises de 2 à 50 employés ont été interrogés.
