L’impression 3D suscite un intérêt croissant depuis ces dernières années et semble être devenue incontournable au sein des entreprises : 76 % des entreprises françaises déclarent utiliser cette technologie. Parmi les principaux avantages, 59 % des entreprises françaises y voient une manière d’élargir leur gamme de produits selon une étude OnePoll et reichelt elektronik qui a interrogé des responsables d’entreprises de différents secteurs (industrie, logistique, pharmacie, énergie, développement, et technologie). Les investissements continuent de croitre notamment en conséquence directe avec la crise sanitaire qui a causé retards de la supply chain et pénuries d’approvisionnement. Ainsi la moitié des entreprises faisant déjà l’usage de l’impression 3D ont prévu (47 %) d’investir davantage et d’en étendre l’utilisation en interne.
Devenue une norme technique largement acceptée par les entreprises, l’impression 3D est utilisée par 76 % des entreprises françaises dont la grande majorité (73 %) a choisi de s’équiper en interne afin de produire directement leurs pièces ou leurs produits.
La popularité de l’impression 3D s’explique par la facilité des entreprises à développer leurs prototypes permettant de tester leurs projets avant d’industrialiser leur production (à 87 %) ; les entreprises en sont d’ailleurs particulièrement satisfaites (à 75 %). La production de modèles visuels (81 %) et la fabrication de nouvelles pièces en petite séries (76 %) complètent le podium des principales réalisations des entreprises.
Outre la production de pièces ou de produits, l’adoption de l’impression 3D présente de nombreux avantages commerciaux puisqu’elle permet aux entreprises d’élargir la gamme de produits (59 %), mais également d’augmenter leur productivité (51 %), et de développer de nouveaux domaines d’activité (50 %).
Dans un contexte actuel difficile pour les entreprises, marqué par la crise du Covid-19 et les fermetures des frontières, près de 8 entreprises françaises sur 10 trouvent que l’impression 3D est un moyen efficace de surmonter les retards de la supply chain ou les pénuries d’approvisionnement. 62 % d’entre elles pensent même que cette technologie deviendra de plus en plus importante d’ici 2022.
Cela s’explique par le fait que 47 % des entreprises françaises interrogées pensent que l’impression 3D est la mesure la plus utile pour combler les retards dans la chaîne d’approvisionnement. Les investissements sur cette nouvelle technologie vont donc s’intensifier puisque 93 % des entreprises françaises interrogées déclarent vouloir investir davantage dans l’impression 3D et d’en étendre l’utilisation en interne. 47 % d’entre elles indiquent que l’augmentation de ces investissements est en conséquence directe avec la crise sanitaire.
L’utilisation des imprimantes 3D n’a évidemment pas que des avantages. 2 principales contraintes sont reportées par les entreprises : le temps d’impression jugé trop long (à 32 %), et le coût élevé de l’entretien général, des filaments, et des imprimantes 3D (à 30 %). Enfin, 26 % ont des difficultés à créer des formes précises en raison des vides ou des limites de taille.
Ces points de blocage suggèrent que cette technologie et les options d’application des imprimantes 3D doivent encore être développés. Toutefois, les erreurs et les imprécisions peuvent également avoir d’autres origines, comme la mauvaise manipulation par un utilisateur, l’utilisation d’un matériau inapproprié, ou la mauvaise conception de l’ordinateur et son logiciel. Des montées en compétences sont ainsi à prévoir pour les entreprises qui souhaitent se doter de cette technologie.