La 5ème édition du SERI, Salon Européen de la Recherche & de l’Innovation, ouvre ses portes du 3 au 5 juin 2009 à la Porte de Versailles avec une forte volonté de faire un focus sur les PME/PMI.
A cette occasion le Comité Richelieu prendra la parole pour animer une conférence sur « La recherche et l’innovation au service de la création de 2 000 ETI d’ici 2012 »
Le constat de l’insuffisance du nombre d’entreprises françaises de taille intermédiaire et de l’impact dramatique de cette faiblesse sur l’exportation, la croissance et l’emploi est maintenant partagé.
Le Président de la République a fixé pour objectif à Christine Lagarde d’en augmenter le nombre de 2 000. Un statut vient d’être défini et plusieurs des dernières mesures du plan de relance ont pris en compte cette nouvelle catégorie. Il faut maintenant aller plus loin et trouver les moyens de faire converger l’ensemble des acteurs de l’écosystème des PME innovantes (banques, grands comptes, laboratoires, investisseurs ou pouvoirs publics eux-mêmes) vers les meilleures d’entre elles afin de faire tomber le plafond de verre qui en bloque aujourd’hui la croissance.
Cette conférence sera animée par Monsieur Emmanuel Leprince, Délégué Général du Comité Richelieu.
Les intervenants qui participeront à cette conférence sont :
• Hervé Novelli, Secrétaire d’Etat chargé des PME
• Luuk Borg, Président Réseau Euréka
• Jean-François Roubaud, Président CGPME (Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises)
• Henri Lackmann, Président du Conseil de Surveillance de Schneider Electric
Elle aura lieu le jeudi 4 juin de 9h30 à 10h30 à la Porte de Versailles.
En quoi le SERI peut-il être une vitrine privilégiée pour les PME-PMI ?
Le développement des PME à potentiel est bloqué par un plafond de verre qui tient à l’attitude de l’ensemble de leur écosystème envers le risque qu’elles représentent. Il est nécessaire de recréer des cercles vertueux autour de ces entreprises. Le SERI, en associant sur le même lieu non seulement des PME mais aussi grands groupes, laboratoires, écoles, financeurs et pouvoirs publics peut y contribuer efficacement.
En quoi est-il important de faire un focus sur les PME PMI Innovantes au cours du SERI ?
L’économie française manque structurellement d’entreprises de taille intermédiaire, capables d’adresser des marchés mondiaux. Il est donc crucial de rendre possible le développement des PME à potentiel de croissance, celles qui innovent et peuvent ainsi proposer une offre différenciée. Les poulains et les poneys sont tous des « petits chevaux ». Mais ils ont n’ont pas le même potentiel et nécessitent une alimentation et un entrainement différents.
Quels sont les enjeux du pacte PME International ?
Globalement, les PME françaises n’exportent pas suffisamment. Dans le même temps, nos grands groupes battent des records en la matière. L’objectif est de renforcer la présence des PME françaises sur les marchés internationaux en se basant sur nos forces. Les grands groupes vont donc porter les PME sur les marchés sur lesquels ils sont déjà présents, Les grands groupes participent à ce dispositif car ils ont besoin d’un écosystème en bonne santé.
Sous quels auspices s’annonce la 5e édition du SERI ?
Sous de bons auspices, comme depuis cinq ans. Nous attendons, comme chaque année, une très grande variété d’exposants : des institutions, des organismes de recherche, des grands groupes industriels, des universités, des cabinets de conseils, des PME innovantes… en ce qui concerne les PME d’ailleurs, nous avons mis en place des outils de communication spécialement adaptés aux PME innovantes, et de fait nous observons une nette montée ne puissance de leur participation et une volonté affichée d’utiliser nos outils pour faire valoir leurs innovations et diffuser leurs messages.
Pourquoi avoir choisi d’inviter le Comité Richelieu pour animer une conférence publique sur la création d’ETI ?
Le Comité Richelieu est une référence pour son expertise concernant les relations entre les PME innovantes et les grands groupes industriels. Le Comité Richelieu est également parfaitement conscient des problématiques quotidiennes qui se posent aux PME innovantes, et qui aujourd’hui les empêchent parfois de grossir. Nous sommes persuadés que le Comité Richelieu peut être force de proposition auprès des pouvoirs publics, notamment pour proposer des outils visant à favoriser leur croissance, ou à encourager leurs regroupements, pour donner naissance à des entités de visibilité internationale.
En quoi le SERI est un atout pour la visibilité internationale des PME ?
Plusieurs pavillons étrangers seront présents sur le SERI, dont certains depuis plusieurs années. Cette année le Portugal y sera accueilli comme pays à l’honneur, et seront également présents la Suisse, certains pays du Maghreb et plusieurs pays de l’Est : Hongrie, Russie, Roumanie, Moldavie. Tous ont une compétence scientifique qu’ils souhaitent promouvoir au sein d’un grand événement basé à Paris, tous sont désireux d’établir des collaborations avec des entreprises d’Europe de l’Ouest. Leur réputation dans le domaine scientifique n’est plus à prouver, et si ils participent au Salon, c’est qu’ils croient à la construction d’un avenir basé sur la recherche et l’innovation. Gageons que le SERI leur donnera à chacun la possibilité de se découvrir et d’envisager des partenariats et collaborations qui dépassent les frontières nationales.