Le tout grâce à des boîtiers de plus en plus compacts et surtout économes en énergie.
Cette étude a été réalisée conjointement par Bianca Schroeder, chercheuse à l’Université de Toronto et NetApp, leader des services de données dans le cloud hybride, fait d’ailleurs le point sur la fiabilité de ces SSD en entreprise.
Le principal enseignement de cette étude réside dans le fait que la faible utilisation des SSD entraîne un taux de remplacement plus élevé. Le SSD est de fait la solution idéale pour l’usage intensif de vos données.
Si les cas de casse sont plus importants lors de la première année d’utilisation, dans le temps, l’usure rapide n’est pas un problème, ce qui était la plus grande inquiétude lors de la sortie des disques SSD il y a dix ans. Même après 2 ou 3 ans, moins de 2 % de la durée de vie nominale est consommée en moyenne.
Cette étude met également en évidence différentes observations, comme le fait que les disques SLC (single level cell) même les plus coûteux ne sont pas plus fiables que les disques MLC. Par ailleurs, tous les SSD n’offrent pas la même fiabilité. Les taux de remplacement annuels (TRA) varient de 0,07% à près de 1,2%, avec un TRA moyen de 0,22% pour l’ensemble de la population.
Réalisée sur près de 1,4 million de disques de trois fabricants différents, 18 modèles différents, 12 capacités différentes et quatre technologies de flash (SLC, cMLC, eMLC et 3D-TLC). La télémétrie automatisée de NetApp a permis d’obtenir des données très riches pour comprendre les enjeux de ce marché, les taux de remplacements de disques (y compris les raisons des remplacements), les mauvais blocs, l’utilisation, l’âge du disque, les versions de micrologiciels ou encore le rôle du disque (par exemple, données, parité ou réserve).