La majorité de ces dispositifs connectés correspondra à ce que le public connait déjà : le Bluetooth et le LAN sans-fil.
Dans un futur proche, la modeste version du LAN sans-fil va continuer à dominer le paysage des connectiques sans fil de faible portée et cela grâce aux similitudes de connexion que le LAN a avec le réseau global (WAN).
Dans le domaine de l’agriculture, par exemple, il n’est pas encore possible ou du moins pas économiquement viable, de relier des capteurs répartis sur une grande surface via les mêmes types de technologies que ceux utilisés à la maison ou au travail. C’est là que la technologie LTE commence à porter ses fruits avec l’arrivée de dispositifs spécifiquement conçus pour utiliser une faible bande passante et donc qui nécessitent beaucoup moins de puissance sur un réseau longue distance.
L’utilisation de ces technologies avec la 4G permettra de faire le pont plus rapidement avec les infrastructures 5G. Il y a évidemment d’autres technologies LPWAN disponibles comme SigFOX ou LoRa qui auront un rôle majeur dans la prolifération d’un monde connecté.
L’avantage d’un environnement réglementé 3GPP est grâce à la 5G. Ses niveaux de service garantis permettent le découpage du réseau et la virtualisation des fonctions réseau en plus de la large bande passante. L’environnement permet également l’existence de millions de dispositifs qui nécessitera un accès intermittent au réseau, utilisera une puissance très limitée et consommera des quantités infimes de bande passante tout en même temps. Cependant, il est nécessaire de développer une certaine forme de sécurité d’accès : lorsque les 15kHz de bande-passante seront nécessaires elles devront être disponibles. L’appareil connecté le sera donc de manière sécurisée et les données et informations ne seront disponibles que pour les usagers autorisés à y avoir accès. Si un appareil utilise peu d’énergie et de bande passante, il transmet les données sur le réseau pour une courte période.
La question est donc de savoir, en tant que concepteur, comment avoir confiance en l’efficacité de ces appareils ? Si vous êtes le fournisseur de service, comment vous assurer que l’appareil est sécurisé et qu’il n’affectera pas les opérations sur le réseau en utilisant trop de bande-passante ? Est-il sécurisé de l’utiliser sur le réseau sans qu’il devienne une voie d’accès pour les malfaiteurs ?
Les normes définies par la 3GPP apportent des réponses à la plupart de ces questions en se basant sur la réflexion et la considération des besoins fonctionnels, d’utilité, de fiabilité et de sécurité offrant les performances requises. Tester le fonctionnement de tels dispositifs, voire même reproduire leur environnement est vital pour assurer les services en question. Également, les tests de conformité qui couvrent les différents tests sont essentiels, avoir la possibilité de reproduire les conditions RF dans lesquelles le dispositif est censé fonctionner (avec des antennes mMIMO) n’est qu’un des multiples aspects de test, tout comme la sécurité et l’authentification pour les tests de protocoles.
Maintenant, si un fournisseur peut proposer tous ces outils couplés au logiciel d’application pour partager l’information recueillie, ce serait une véritable valeur ajoutée.
Les différents outils, les tests de pilotage, la sécurité de l’émulation réseau et l’authentification peuvent tous être testés, fournissant ainsi une plus grande assurance du fonctionnement des dispositifs avant-même leur mise sur le marché. Puisque la décennie 2020 arrive avec ses 28 milliards d’appareils connectés, ses questions de sécurité, d’intégrité et les promesses du réseau 5G, tout est désormais réalisable.