Electronique Mag - Le journal de l'électronique.
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L’enjeu est triple : contribuer à préserver la planète, certes, mais aussi œuvrer à la promotion d’une certaine vision sociétale et pérenniser un développement économique durable. On associe souvent les politiques de RSE aux grands groupes, parfois pour des besoins d’image. Ce n’est pas le point de vue de Deroure, qui considère que la RSE est l’affaire de tous les acteurs économiques. En effet, cette ETI, qui propose des prestations intégrées de conception et de fabrication d’équipements et d’outillages à des groupes industriels, a choisi de s’engager dans cette voie par adhésion réelle.
Lancé par les Nations Unis le 26 juillet 2000, le Global Compact (Pacte Mondial en français) est la plus grande initiative volontaire mondiale en faveur du développement durable. Son objectif est d’inciter les acteurs économiques à l’adoption d’une attitude plus responsable. Avec plus de 1100 entreprises et 90 organisations à but non lucratif, la France en est le deuxième réseau de signataires le plus important.
« Deroure fait partie de ces entreprises qui ont choisi de s’engager volontairement en adhérant aux 10 principes fondateurs pour une attitude socialement responsable », explique Anne-Charlotte Fredenucci, Présidente du groupe. Ces principes touchent à la fois aux droits de l’Homme, aux conditions de travail, à l’environnement et à la lutte contre la corruption. Par exemple, en matière d’environnement, l’article 9 stipule que « les entreprises sont invitées à favoriser la mise au point et la diffusion de technologies respectueuses de l’environnement ». L’entité industrielle de Deroure, Anjou Electronique, qui appliquait depuis longtemps un tri sélectif des déchets industriels, investit désormais dans la réduction des déperditions énergétiques, pendant que la société sœur, AMETRA Ingénierie, prône l’écoconception auprès de ses clients.
L’adhésion à Global Compact se traduit par d’autres actions concrètes pour Deroure :
Assurer le bien-être et la sécurité des collaborateurs au travail par une politique de prévoyance et de couverture santé qui dépasse les obligations légales et par une meilleure gestion des accidents et des retours au travail après un arrêt maladie.
Mener des actions sur le thème du handicap au travail avec des commandes auprès d’ateliers protégés et des études pour faciliter le travail des personnes en situation de handicap.
Travailler en profondeur avec le CHSCT pour prévenir les risques de santé liés au travail.
Les engagements de Deroure ne sont pas uniquement tournés vers l’interne. L’entreprise a à cœur d’élargir sa démarche RSE au-delà des murs de l’entreprise et de promouvoir un juste équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle « Nous encourageons les équipes de Deroure à développer des passions en dehors du travail : nous pensons qu’investir pour l’épanouissement d’un salarié est un pari gagnant » indique Anne-Charlotte Fredenucci. Ainsi, Deroure a mené des actions de sponsoring auprès de ses salariés dans la course automobile, la voile, le triathlon.
Enfin, l’entreprise s’engage aussi sur le versant caritatif. Les associations soutenues sont toujours proposées par des collaborateurs et, à titre d’exemple, les salariés se dépensent pour la bonne cause en participant à des courses à pied. En 2016, les équipes de Deroure ont participé aux évènements suivants :
Team Unicef World Run, plus grande course connectée du monde qui a collecté un total de 107 283€.
Odyssea, agissant contre le cancer du sein et qui a ainsi pu récolter 600000€.
Les Foulées des Entreprises, contre le cancer du sein. La course a permis de réunir 4 200€ pour la recherche.
En plus de la sensibilisation des équipes et de l’énergie déployée pendant ces courses, Deroure a souhaité participer financièrement en faisant un don significatif à l’Unicef. Aujourd’hui « entreprise amie de l’Unicef », AMETRA Ingénierie entend encore aider et promouvoir les actions de nombreuses associations.
« Par ces actions responsables, Deroure apporte, à son niveau, sa pierre aux efforts collectifs. La RSE est l’affaire de tous et les PME/ETI ne doivent pas avoir peur de s’en saisir plus largement ! », conclut Anne-Charlotte Fredenucci.
